2313 3ième âge – Naître fruit de l’amour
Un heureux événement éclaira la vie de Claerth et Elwing le jour où la petite Tauriel vint au monde. Cela faisait si longtemps qu’ils espéraient cette naissance qu’ils organisèrent une grande fête où tous les notables de Vertbois-le-Grand furent conviés. Le Roi Thranduil, son fils Legolas et sa cour assista avec enthousiasme à cette célébration. Claerth avait notamment un lien privilégié avec le roi puisqu’il était l’un des plus valeureux généraux et un éminent stratège. Ils avaient participés à tant de batailles ensembles dont la plus célèbre était certainement celle où Sauron fut vaincu par la dernière grande alliance des hommes, des elfes et des nains. Claerth avait même durant cette terrible bataille sauvé in extremis la vie de son roi. Claerth avait donc toute la confiance et l’amitié de son souverain. Thranduil se porta même volontaire pour être le parrain de la petite elfette.
L’enfant vécut donc ces premières années dans le confort, la tendresse, et l’amour d’un cocon familial au sein de la cour royale de Mirkwood.
2320 3ième âge. – La tragédie d’une enfance
A l’aube de ses 7 ans, Tauriel accompagna ses parents dans un voyage qui avait pour but de commémorer l’anniversaire de leur union au sud de la grande forêt de Mirkwood. Ce fut un moment émouvant qui resta gravé dans la mémoire de la fillette jusqu’à la fin de ses jours. Mais sur le chemin du retour, un autre souvenir bien plus traumatisant devait se graver dans le cœur de Tauriel. Alors qu’ils abordaient Men-i-Naugrim (la vieille route de la forêt) Tauriel et ses parents tombèrent dans une embuscade. Une importante troupe d’orques les encercla, leur interdisant toutes retraites ou toutes fuites en avant. Claerth tenta de défendre sa femme et sa fille de toutes ses forces. Mais les orques étaient bien trop nombreux. Elwing elle-même se défendit à la hauteur de ses capacités. Les parents de Tauriel comprirent bien vite qu’ils ne pourraient pas en réchapper. Pendant que Claerth succombait valeureusement sous les coups des troupes de Sauron, dans un dernier élan de courage, Elwing harnacha sa fille sur la selle de leur cheval et lui cingla la croupe d’une tape pour que l’animal prenne la fuite. Tauriel, criant de désespoir sur le dos du cheval, vit une dernière fois sa mère lutter l’arme à la main avant qu’elle ne soit submergée par ses assaillants.
Le cheval la mena jusqu’au palais de Thranduil où elle serait saine et sauve. Le roi fut particulièrement attristé d’apprendre la mort de son ami et sa compagne. Il prit alors Tauriel sous sa protection et pourvut à sa protection et à son confort comme si elle avait été sa propre fille.
De 2320 à 2370 – Les racines de la connaissance
Tauriel dut se remettre péniblement de la perte si brutale de ses deux parents. Bien qu’elle ne le montra ni ne l’exprima, elle avait un souvenir traumatisant de cet évènement. Timide et réservée, elle gardait l’ampleur de cette souffrance au fond d’elle-même. Parallèlement, Tauriel qui était en âge d’être éduquée, reçut les enseignements rudimentaires aux savoirs de son peuple. Ainsi apprit-elle à compter, à lire et écrire l’Elfique nouveau et ancien, les langues d’usages chez la plupart des peuples libres de la terre-du-milieu. Elle apprit également les contes et légendes Elfiques de même que l’histoire de son peuple et les diverses ascendances des aïeux du roi Thranduil. Comme tout les enfants de son âge, Tauriel n’avait pas grands intérêts à ses enseignements et s’y conformait bien malgré elle. Elle préférait bien sûr jouer pendant des heures avec les autres enfants notamment avec le jeune prince Legolas qu’elle considérait déjà comme un grand frère.
De 2370 à 2400 – La bonne éducation
Tauriel qui abordait tout juste la fin de l’enfance fut contrainte à suivre les enseignements des règles en vigueur à la cour du Roi. Ainsi dut-elle intégrer les principes de politesse protocolaire et l’observance des lignes comportementales qui si à une demoiselle de haut rang. Malheureusement pour ses professeurs, Tauriel n’avait strictement aucune envie d’apprendre ces choses. Alors bien qu’elle obéissait de force aux règles qui lui étaient transmises, elle ne manquait jamais une occasion de prendre la poudre d’escampette pour s’évader dans la nature jusqu’au soir.
De 2400 a 2550 - Faite pour les armes
Bien que cela fasse plusieurs dizaines d’années qu’elle s’intéressait déjà aux maniements des armes en traînant discrètement dans les salles d’entraînements de la garde royale, Tauriel n’avait jamais été officiellement autorisée à manipuler d’autres armes que des épées de bois réservées aux jeux enfantins. L’ardeur dont elle faisait montre lors de ces innocents ébats et l’enthousiasme dont elle faisait preuve quand il s’agissait d’observer passionnément les soldats de la garde royale, intima la conviction à ses précepteurs qu’elle avait un indéniable goût pour tout ce qui touchait aux exercices martiaux. Ainsi accéda-t-elle au droit de suivre les enseignements du maître d’armes de Vertbois-le-Grand. Tauriel faisait preuve d’une agilité et d’une précision prometteuse dans le maniement des arcs et des épées courtes. Fläerth le vieux maître d’arme voyait en elle une future grande combattante et la ménageait d’autant moins qu’il voulait qu’elle exploite son potentiel et repousse toujours plus loin les limites de son excellence combattive.
Parallèlement Tauriel, qui était curieuse, ne manquait pas de se tenir au courant des faits marquants qui alimentaient les polémiques géopolitiques de la cour de son Roi. Ainsi en 2460, suite au déclin de la Paix Vigileante, les espions de Vertbois-le-Grand rapportèrent que Sauron étaient de retour à Dol Guldur et que la noirceur de sa puissance s’était accrue. Tauriel ne connaissait de Sauron que ce que les récits de guerres et d’infamies qui lui avaient été enseignées rapportaient. Mais elle percevait clairement ce que cette soudaine recrudescence pouvait avoir d’inquiétant.
Similairement la chute d’Osgiliath en 2475 lui intima le pressentiment que l’ombre déplaçait peu à peu ses pions sur le grand échiquier de la Terre-du-Milieu. Certes toutes ces batailles étaient encore bien éloignées du peuple elfique de Mirkwood mais Tauriel n’était pas dupe. Elle savait que tôt ou tard la menace finirait par s’étendre jusqu’au porte du royaume du Roi Thranduil. L’apparition cind années plus tard d’importantes troupes d’orques aux alentours des Monts-Brumeux ne fit que confirmer ses doutes. Tauriel gardait une haine farouche contre les orques issus de cette région puisqu’ils étaient coupables d’être à l’origine du massacre de ses parents. Bravant les risques, elle chevaucha seule pour espionner l’émergence de ces infâmes créatures sur les flancs de l’Hithaeglir. Elle en rapporta de précieuses informations qui encouragèrent le Roi à renforcer les troupes assignées à la sécurité de la forêt de Mirkwood.
Quand en 2509 Celebrian fut capturée et blessée par des Orques lors d’un voyage entre la Lothlorien et Imladris, Tauriel se porta volontaire pour accompagner les deux jumeaux fils de Celebrian. Mais Thranduil considérant qu’elle n’était pas assez aguerrie et que cette affaire ne regardait que les gens de sa famille, il lui interdit de se joindre à l’opération de sauvetage. Tauriel obéit à contre cœur et resta au palais.
De 2550 et 2700 – sur les traces du père
Tauriel étudia au contact d’anciens combattants elfes ce qui avait fait la célébrité et la respectabilité de son père quand il officiait en tant que général des armées du Roi Thranduil : Les arts de la guerre et la stratégie martiale. Ce détail lui permit de trouver la motivation d’apprendre ces arts et leurs subtilités. Elle voulait rendre hommage à la mémoire de son père en ne se montrant pas moins assidue et en tentant d’atteindre son niveau d’excellence. Mais la tache était ardue et Tauriel bien qu’assez maline et avisée pour faire une bonne stratège militaire, ne trouva pas la passion d’être aussi douée que son illustre père. Ainsi ne parvint-elle pas à atteindre le niveau de son père bien qu’elle clôtura ces enseignements avec un niveau tout à fait respectable. C’est d’ailleurs pendant cette période que des éclaireurs elfes rapportèrent l’inquiétante découverte de dragons ayant investi les terres naines du Nord. Tauriel ne se risqua pas à aller se frotter aux terribles créatures. Apres tout c’était le problèmes des nains …
En 2750 – une garde zélée
Tauriel fût reconnue pour ses talents de combattante et le Roi Thranduil qui n’avait jamais cessé de surveiller ses progrès, lui proposa un poste dans sa garde personnelle. Tauriel qui vouait une admiration sans borne pour son Roi bienfaiteur, accepta avec enthousiasme cette promotion qui lui faisait gravir les échelons hiérarchiques militaires. Elle pouvait désormais prouver sa reconnaissance en se rendant utile à la sécurité de son souverain. Tauriel était passionnée par ce nouveau rôle et elle se montra zélée. Elle courait en tout sens dans le palais, vérifiait le moindre détail susceptible de mettre en danger le seigneur Thranduil, s’informait d’éventuelles présences de troupes orques avironnant l’itinéraire que devrait prendre le roi et sa cour… bref Tauriel était un membre exemplaire de la garde royale.
2850 – Un rôle sur mesure
Cette année marqua un nouveau tournant dans la vie de Tauriel qui fut promue au poste de Capitaine de la garde personnelle de son Roi en reconnaissance de l’excellence de ses cent précédentes années de bons et loyaux services. Ce fut une consécration pour la jeune elfe qui obtenait ainsi de hautes responsabilités dans la sécurité de son seigneur et bienfaiteur. C’est aussi à cet époque que le prince Legolas commença à devenir plus expressif et attentionné envers elle. Subtilement il multipliait les occasions d’être seul avec elle, de passer le plus de temps possible à ses côtés. Tauriel était flattée et sensible à cette attendrissante affection naissante. Elle connaissait Legolas depuis toujours et bien qu’il soit fort séduisant et qu’elle sache la valeur indéniable de son cœur valeureux, elle parvenait difficilement à occulter la « fraternité » qui les unissait. Céder aux élans de tendresse que Legolas éprouvait pour elle, avait ce petit quelque chose d’incestueux que le roi Thranduil, qui n’était ni aveugle, ni dupe avait bien ressentie. Le souverain des Elfes de Mirkwood ne l’entendait pas de cette oreille et spécifia à la capitaine de sa garde qu’elle n’était pas faites pour son cher fils. Malgré les sentiments torturés qu’elle ressentait pour Légolas, Tauriel se montra obéissante aux consignes de son suzerain et ne fit rien pour encourager le prince. Mais ne voulant pas le blesser pour autant, elle ne trouvait pas la force de le rabrouer aussi froidement que Thranduil pouvait l’escompter. Elle se contentait alors d’éluder timidement les avances du prince.