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2917 - A chacun sa prison [Krieg Redoran]

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Dim 3 Mai - 11:55
2917 - A chacun sa prison

« Le seul moyen de se délivrer d'une tentation, c'est d'y céder. Résistez et votre âme se rend malade à force de languir ce qu'elle s'interdit. »

Minas Tirith. Isil y était allée de son plein gré et allez savoir pourquoi, elle s'était retrouvée ici plutôt qu’ailleurs alors que d'importants événements se déroulaient. La guerrière écarlate s'émerveillait de tout ici. De l'architecture aux cavaliers en armure déambulant dans les ruelles étroites de la cité. Le nez en l'air, elle se cogna soudainement contre quelque-chose de lourd et recula rapidement. Deux soldats tenaient enchaînés un homme plutot costaud vêtus de noir. Ils passèrent si rapidement qu'elle ne pu voir son visage. Quelques instants après cet événement, un crieur publique annonça que cet homme allait être condamné à mort pour avoir commis des crimes.  

Quelques jours s'écoulèrent et la jeune partisane des ombres avait déjà établie un plan pour rendre visite à ce soit disant malfrat. Vêtue d'une superbe robe décolletée de velours noir et ses cheveux habituellement tressés avaient étés soigneusement coiffé et cascadaient le long de son dos nus, la guerrière ne ressemblait qu'a une jeune femme parmi tant d'autres. A peut de choses près que de nombreuses cicatrices marquaient la chair de son dos. A l'aide de quelques répliques cinglantes bien placé, Isil avait réussit à obtenir audience et s'était par la même débrouillée pour se retrouver dans la prison où se trouvait l'étranger.

L'homme derrière les barreau n'avait pas encore remarqué sa présence, il fallait aussi dire qu'elle avait pénétré dans la pièce sans un bruit puisqu'elle était pieds nues. Comment faisait-elle pour réussir à paraître si innocente ? Elle se sentait vraiment nue dans cette tenue, depuis qu'elle avait reçut sa cuirasse il y a de cela quelques mois encore, elle s'était habituée à son confort et au fait qu'elle dissimulait parfaitement ses cicatrices. La pièce était très spacieuse, au centre se trouvait une grande cage aux barreaux impénétrables. La lumière de la pièce était agréable dans le sens où elle ne faisait pas mal aux yeux de la jeune Alfe. De rare torches enflammés reposaient dans des anneaux de fer forgé fixés aux quatre murs de la salle. Il y régnait une semi obscurité apaisante quasiment semblables à celles des cavernes d'où était originaire la guerrière. S'approchant des barreaux, elle dit doucement, la voix emprunt d'une certaine mélancolie.

« Nous finissions tous prisonnier de quelqu'un ou quelque-chose, un jour où l'autre...»

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Dim 3 Mai - 15:08
Krieg avait été capturé après avoir aidé le Gondor en ayant entendu des rumeurs sur des worgs trainants dans les parages. Il n'en avait vu qu'un seul et l'avait tué, mais les hommes n'aimaient pas ce qu'il avait fait au point de lui mettre les fers une fois à son retour. Krieg était fou de rage et ne comprenait pas les ordres de l'intendant. Néanmoins, une chose était claire, il fallait qu'il parte le plus rapidement possible. Malheureusement, il n'eut pas le temps de s'enfuir et fut enfermé dans les geôles du Gondor attachés avec des chaînes suspendu au plafond relié à des menottes attachés au poignet de Krieg.

Bien qu'il était fort, ses yeux étaient une grande faiblesse et lorsque l'un des gardes lui ôta son bandeau, il eut le réflexe de fermer immédiatement les yeux. Celui-là, il ne s'en sortira pas entier une fois qu'il pourra sortir. Il lui avait pris son bandeau et il n'était pas question qu'il s'en sorte. Lorsqu'il entendait le bruit des barreaux se fermer et les bruits de pas s'éloigner, il se débattait en essayant de voir et d'imaginer comment il était attaché. Ses jambes n'étaient pas attachées, mais ses mains, eux, l'étaient bien. Continuant de se débattre pendant une bonne dizaine de minute, il se rendait compte qu'il était bien attaché et qu'il ne pourrait pas se détacher ainsi.

Durant les deux jours qu'il était enfermé en attendant son exécution, Krieg avait utilisé la force de ses bras et de ses mains pour quitter l'apesanteur du sol afin de mesurer approximativement la hauteur des chaînes et celle-ci était haute d'un mètre environ. Il regagnait le sol une fois la mesure de la chaîne faite et après cela, il réfléchissait. Toutefois, il s'énervait sur la chaîne. Être attaché comme un animal, il n'aimait pas et il forçait tant que ses muscles se contractaient. Soudainement, alors qu'il forçait encore, il entendait une voix lui parler et il s'arrêtait en gardant les yeux fermés. Il ne s'agissait pas d'une voix d'un garde, cela, il en était sûr. Il arrêtait de s'agiter et se calmait avant de répondre.


- Cela veut dire que tu es déjà prisonnière et que tu as perdu ta liberté. Je ne suis pas prisonnier tant que je n'aurais pas abandonné.
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Dim 3 Mai - 15:58
Quelle voix sublime, pensa la blonde dont les coins de la bouche se retroussèrent en un léger rictus d'amusement. L'homme semblait s'énerver depuis un bon moment contre ses chaînes. Isil fit quelques pas afin de se retrouver face au prisonnier et elle fit une chose que l'on interdisait en générale au visiteurs de faire. Elle agrippa les barreaux de la cage et approcha son visage du métal froid.

« Au contraire, je viens tout juste de découvrir les joies de la liberté. C'est beau de ne pas vouloir abandonner... Mais que peut tu faire au point où tu en es ? Coincé dans une cage. »

Il ne se connaissaient même pas et la voilà qui usait déjà du tutoiement. Après tout elle n'avait pas été bien élevée. La seule éducation qu'elle avait reçut était celle inculquée par ses supérieurs.

« Les chaînes, on finit par s'y faire. Par contre la cage, ce doit être l'une des pires choses qui existe, après les bourreaux. Estime toi heureux, je t'envierais presque tu sais. Cette contrée est stupide, mais paisible. S'en est presque triste de savoir que tu attend ta mort sans qu'il n'y ait personne pour te sermonner sur tes actes. A croire qu'il n'en on rien à faire de connaître tes motivations. Lorsque j'étais à ta place, dans une autre contrée, je n'avais pas le droit de mourir.»

Lâcha-t-elle en regardant tristement le sol de la cage. Oui, elle était jalouse de lui, il était condamné à mourir et personne ne le torturait pendant des heures. Elle, on l'avait torturé mais elle devait toujours rester en vie. Chaque être est punis selon des lois différentes.
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Dim 3 Mai - 17:35
Krieg ne disait rien de plus pour le moment, mais il savait déjà comment s'échapper seul si cela était nécessaire. Pour l'instant, il ne pouvait dire si elle était dangereuse ou non. Cette dame la plaquait contre les barreaux de la cage de la prison alors que les chaînes se tendaient et il résistait pour ne pas l'envoyer valser. Si ce qu'elle venait dire était la vérité, ce n'était certainement pas lui qui lui ôtera celle-ci. Néanmoins, grâce à cela, il pouvait en déduire qu'elle avait été prisonnière elle aussi.

Elle se remettait alors à lui parler et il prêtait une oreille attentive à ce qu'elle lui disait. De toute façon, il n'avait pas grand-chose d'autre à faire non plus, hormis peut-être le fait de retenir son corps de partir droit devant. Ce qu'elle disait avait plus ou moins du sens. Néanmoins, la cage n'était pas ce qui le dérangeait le plus. S'était les chaînes. Il n'aimait pas se savoir enchaîner quelque part sans rien pouvoir faire. Fort heureusement, Krieg ne se souciait plus de cela. S'il continuait de s'agiter, ce serait uniquement pour énerver les gardes, c'est tout. Quoi qu'il en soit, si elle voulait une joute verbale, Krieg n'allait pas la décevoir.

Tout en gardant les yeux fermés, il ne souriait pas et ne parla pas de suite. Il savait ce qu'il devait faire et ce qu'il allait dire. Il plaça judicieusement un pied contre un barreau de la cage et lâchait la résistance qu'il portait aux chaînes en se donnant de l'impulsion avec son pied contre le barreau. Krieg avait fait cela pour deux raisons. La première étant de se donner de l'élan et la deuxième pour pousser la dame. Pour cette dernière, il ne savait pas trop si cela avait marché, mais il avait suffisamment d'élan pour basculer son corps et mettre ses pieds sur le plafond. En usant de la force de ses mains en entourant son poignet avec les chaînes et la force de ses pieds, il put se détacher du plafond. Krieg ouvrait alors les yeux et regardait la dame en souriant.


- Puisque tu as été déçu, permets-moi de te torturer. Krieg n'avait pas beaucoup de temps et il devait jouer un jeu dur, mais qui pourrait mener à plusieurs moyens de s'échapper, grâce à elle. Il s'avançait alors vers elle et l'attirait vers lui pour l'embrasser. Les gardes allaient surement pas tarder à venir et s'ils cherchaient des ennuis, il allait devoir jouer d'autres cartes dans sa manche. Néanmoins, il profitait du baiser sauvage qu'il donnait à la dame.
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Lun 4 Mai - 15:34
Pourquoi n'ouvrait-il donc pas ses yeux ? Se surprit à penser l'Alfe à la longue chevelure. Elle l'observa un long moment et manqua de se prendre un coup lorsqu'il prit appuyie sur l'un des barreaux, mais par chance, ce n'était pas l'un de ceux sur lequel elle avait posé ses mains. Le cliquetis des chaînes se fit de plus en plus violent. Isil ne quittait plus des yeux les acrobaties de l'homme. Ça pour résister, il ne faisait vraiment pas semblant, ses muscles n'étaient donc pas là juste pour faire beau, ils étaient vraies et certainement l’œuvre d'un entraînement rude et quotidien. Puis le prisonnier se retrouva alors tête en bas et pieds au plafond sous le regard quelque-peut impressionné de la jeune femme. Que cherchait-il à faire bon sang ?

Une fraction de secondes après qu'elle se soit posé cette question, l'homme s'était détaché du plafond et la regardait en souriant. Peut-être que c'était finalement une mauvaise idée de s'être rapprochée aussi près de la cage.

« Non je n'ai pas besoin de... ! »

Mais avant qu'elle n'ait finit de répliquer, elle le vit se rapprocher dangereusement d'elle. Par réflexe et s'apprêtant à recevoir un coup en plein visage, Isil se crispa et ferma les yeux. Elle sentit deux mains puissante agripper sa nuque. Jusqu’à  aujourd'hui personne n'avait eut le droit d'atteindre son visage, ses propres bourreaux s'étaient fait couper les mains les fois où les fouets étaient passées un peut trop près du visage de la blonde. Mais en cet instant, elle s'en fichait, elle avait tenté le tout pour le tout en s'approchant aussi près des barreaux, il fallait qu'elle ait une preuve. Une preuve qu'il serait un gâchis d'oter la vie à pareil combattant.

Une étrange brume envahit alors sa pensée, bien que le coup ne vint jamais. Au lieux de sentir une terrible douleur au visage, Isil sentit une pression sauvageonne sur ses lèvres. Avait-il osé faire ce qu'elle croyait ? Dans le fond de son esprit, elle entendit un vieux souvenir « Petite Isil, arrête de boire ce Grog, tu va finir par faire une énorme bêtise. Tu ne sais donc pas que ceux de ton espèce n'en ont qu'un ?! » . Un quoi ? Alors que les battement de son cœur étaient anormalement douloureux et que son souffle se faisait saccadé, Isil sembla reprendre ses esprits. Une main crispée sur le tissus de la robe au niveau de son cœur, et l'autre tenant une dague dont la lame était plaquée contre la joue du prisonnier.  Elle ne se souvenait même plus à partir de quel moment elle l'avait sortie. Reprenant son souffle avec peine, Isil murmura.

« Bon... maintenant, on va se calmer … ne refait, plus jamais... ça. Je ne suis pas une catin à qui l'on peut se permettre des fantaisies, alors ne me traite pas comme tel si tu ne veux pas que je te traite comme une bête en cage. »

Ce n'est qu'alors qu'elle plongea pour la première fois ses yeux dans le regard argenté du captif. Un regard qu'elle ne sut soutenir. D'un geste vif elle fit disparaître la dague qu'elle tenait, laissant apparaître un filet de sang sur la joue de l'homme. Elle prit alors appuie sur un barreau, sentant son cœur palpiter toujours plus vite au point de lui faire mal.

« Je suis ta seule et unique porte de sortie, la clé unique. Alors cesse ton bordel et évitons de faire accourir les gardes tu veux. Reprenons, à zéro... Quel es ton nom ? »
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Mar 5 Mai - 5:52
Krieg l'embrassait, mais ne s'amusait pas. Quoi que... Cela pourrait bien être le cas aussi. Lui-même ne savait pas trop pourquoi il avait fait cela, à l'exception du fait qu'il suivait un plan qu'il avait fait. Ce qui était sûr, c'était que les gardes allaient s'en doute rapidement rappliquer s'ils ont entendu le bruit des chaînes qui se sont brisées. Alors qu'il continuait de l'embrasser en regardant autour de lui, il sentit une lame contre sa joue et il ne faisait rien. De plus, lorsqu'elle le repoussa, il la regardait stoïquement avec son regard d'argent. Elle avait entaillé sa joue, mais ce n'était pas bien grave, ce n'est pas une si petite quantité de sang qui le tuera.

Krieg lui avait même coupé la parole, mais il s'en moquait éperdument, il suivait le plan qu'il avait imaginé, c'est tout. Quoi qu'il en soit, lorsqu'elle retira sa lame de sa joue, il passa le pouce contre la plaie superficielle. À la suite de cela, Krieg se léchait le pouce tout en continuant de regarder la dame. Il avait fait cela pendant qu'elle lui parla et bien qu'il l'écoutât avec attention, il continua de la regarder. Il ne la connaissait. Krieg se demanda alors pourquoi elle était venue ici et dans quel but, mais surtout, comment elle avait appris à le connaître. Peut-être par des gens qu'il a aidé il y a peu. Ce serait le plus plausible des cas, bien qu'il n'en soit pas si sûr.

Ce qu'elle venait dire était à la fois intéressant et drôle. Pas question pour lui de gâcher une telle opportunité. Si elle était vraiment son unique porte de sortie, dans ce cas, il jouera son rôle au mieux. Ce qu'elle lui avait aussi demandé était normal, enfin pour un début de conversation.


- Je m'appelle Krieg. Es-tu venu ici, car tu as une requête à me soumettre après m'avoir fait sortir d'ici ?

Krieg n'était pas du genre à aller par quatre-chemins. Il lui avait autant répondu que poser une question qui lui semblait être la meilleure. D'autant qu'il n'aimait pas tant que cela parler avec des personnes qu'il ne connaissait pas et dont il ne savait rien.
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Mar 5 Mai - 7:49

« Appel moi Isil.»

Un nouveau frisson parcourut sa peau pâle lorsque le prisonnier essuya le filet de sang qui coulait sur sa joue et porta son pouce a sa bouche. Sur ce point elle se reconnu en lui. S'en était presque effrayant. Elle ne savait pas grand chose de lui si ce n'est qu'il était chasseur de prime et très bon combattant, il lui avait même fait une petite démonstration de sa férocité. Mais lui ne savait rien d'elle. Et le temps pressait trop pour que de vraies présentations ne soient faites. Sans doute comprendrait-il qu'Isil n'était pas une simple femme et qu'il comprendrait la supercherie de son "déguisement". Alors que son cœur retrouvait petit a petit un rythme normale, la blonde lui répondit d'un ton neutre.

« Je n'ai pas de requête particulière a te soumettre... »

Dit-elle en croisant les bras et en tournant le dos à son interlocuteur. Ses yeux étaient trop perturbant pour qu'elle ne soutienne son regard. Avait-elle simplement agit sur un coup de tête? Pas vraiment. Cela ne lui ressemblait pas de chercher des réponses pour son propre compte. En temps normale, elle ne menait l'enquête que lorsqu'elle recevait des ordres de ses supérieurs hiérarchiques. Il lui est totalement impossible de penser a son propre intérêt, elle n'était qu'une arme, un simple pion prisonnier des mains du mal. Un sourire malicieux apparut alors sur le visage de la jeune femme. Après réflexion, il y avait bien une raison et elle avait presque du mal a l'avouer.

« Peut-être pourrions  nous être ... alliés. »

Isil n'avait ni allié ni personne sur qui compter si ce n'était cet orc qui la soignait depuis l'enfance. Et aujourd'hui qu'elle était " libre " et plus exposée au danger, la jeune alfe souhaitait nouer de nouveaux liens. Peut-être que dans le fond c'était trop demandé. Mais n'étais-ce pas une meilleur offre que de mourir bêtement a cause de la stupidité humaine ? Un lien contre une vie. Attendant une réponse, Isil s'adossa aux barreaux en regardant les ombres danser sur ses mains.
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Mar 5 Mai - 18:50
Isil ? Bon, au moins il savait comment il pourrait l'appeler. S'était déjà cela. Quoi qu'il s'en moquât un peu à vrai dire. Si elle pouvait le faire sortir de là sans qu'il ne fasse de blessé ou sans qu'il donne de coup. Pourquoi pas. Bien qu'il ait volontiers donné un coup à la personne lui ayant pris son bandeau permettant de dissimuler ses yeux aux gens et au soleil. Lorsqu'Isil lui disait alors qu'elle n'avait pas de requête particulière, il resta dubitatif. Comment pouvait-on aider quelqu'un à ne pas mourir alors qu'on ne le connaît pas du tout. Cela était de plus en plus bizarre. Pourtant, il ne faisait pas grand-chose pour la contre-dire. Car dans un sens, ce qu'il faisait en aidant les gens relevait d'une manière similaire pour sauver des gens.

Elle se tournait finalement sans qu'il sache pourquoi et il en profitait pour regarder les chaînes qui traînaient au sol. Il s'était détaché, mais ses menottes le reliaient toujours autant aux chaînes. En tirant celle-ci, il remarqua un clou à chaque extrémité des deux chaînes. Bon, ils étaient un peu tordu, mais cela allait s'en doute pouvoir l'aider pour se retirer les fers aux poignets. Prenant l'un des clous en main, en soulevant par la même occasion la chaîne qui faisait du bruit. Il mit le clou contre la paroi de l'interstice des menottes afin de pousser et espérer pouvoir augmenter la largeur pour se libérer de ses chaînes. Après plusieurs échecs, il réussit. Il s'était légèrement entaillé le bras et il se léchait afin de ne pas perdre de sang. Heureusement, ce n'était que superficiel et le sang cessa rapidement de couler.


- Des alliés ?

Serait-ce sa requête ? Dans ce cas, il ne voyait pas pourquoi il refuserait. D'un côté, elle le sauve et d'un autre, il pourrait avoir quelqu'un le renseignant sur des rumeurs qu'elle pourrait entendre. Tout en souriant après avoir ôté la deuxième menotte, il se rapprochait d'elle et la colla contre lui en approchant sa bouche contre son oreille.

- Tu veux un allié ? Je le serais.
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Mer 6 Mai - 8:00

Une légère odeur de sang parvint jusqu’à ses narines, mais elle ne dura pas longtemps, sans doute que l'homme dans sa cage derrière elle s'était blessé en retirant ce qu'il restait de ses liens. Un bruit métallique heurta le sol, peut-être qu'elle devrait s'éloigner de cette cage. Mais pourquoi le ferait-elle ? Isil ne craignait rien et le prisonnier ne semblait plus montrer de signe de bestialité alors à quoi bon bouger. Et puis tourner le dos c'était le meilleur moyen de fuir ce regard si étrange. Peut-être était-il aveugle, qui sait... Krieg sembla hésiter, réfléchir à sa soi-disant requête. Mais cela ne dura qu'un temps. Un second objet lourd tomba sur le sol. Sans qu'elle ne bouge, Isil sentit alors un souffle chaud effleurer sa nuque. Au quotidien, elle n'avait vraiment pas l'habitude de sentir quoi que ce soit sur cette zone à cause de sa cuirasse, c'était une sensation étrange qui la mit quelque peut mal à l'aise.

Tournant légèrement la tête de côté afin d'essayer de capter des mouvements du coin de l'oeil, la jeune alfe tressaillit lorsque son interlocuteur se serra contre elle tout en lui faisant part, dans le creux de l'oreille, de sa décision. La proximité, le contacte physique, jamais un homme n'avait osé s'aventurer aussi près d'elle et ce, à deux reprises. Et le plus effrayant dans tout ça c'était le fait qu'Isil ne bougeait pas. Les yeux rivés sur le sol, la blonde se sentait calme, paisible, c'était la première fois qu'elle avait le sentiment d'être...en sécurité. Qui était capable de refuser et de repousser ces élans de tendresse ? Ce n'était certainement pas Isil, cette guerrière qui n'avait jamais rien connu d'autre que la guerre, le sang les larmes et la chair meurtrit par la torture. Elle qui avait finit par se persuader qu'elle n'était qu'une coquille vide... Cette étrange étreinte, car il fallait l'avouer, même à travers des barreaux de prison, s'en était une, fit s'écrouler tout son monde. Alors que le temps semblait s'être suspendue dans un silence quasi-magique, Isil sursauta subitement avant de se retourner vers son interlocuteur et de s'exclamer.

« J'ai un plan pour te faire sortir et tu va sans doute détester ça. »

Brusquement elle lui prit les mains et se rendit alors compte combien les siennes étaient petites et frêles à côté de celles du mastodonte de muscle. Elle commença à lui parler de son plan.

« Tu n'a plus de chaînes et si tu ne veux pas que les gardes t'en mettent de nouvelles il va falloir...  que tu garde ton calme et que tu me fasse confiance. Soit sourd à tout ce qu'ils pourront dire et bouge le moins possible. Pas de mouvements brusques, reste en retrait.»

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Ven 8 Mai - 13:57
Krieg l'avait enlacé non seulement pour voir sa réaction, mais aussi pour pouvoir voir si elle cachait des armes sur elle. Bien entendu, ce qu'il venait de dire sur le fait de devenir son allié était loin d'être faux, mais pour le moment, il ne préférait pas trop y penser. Il ne savait pas si les gardes approchaient ou non et le fait qu'il soit détachés sans aucune menotte ne l'arrangerait pas à leurs yeux. Toutefois, il ne regrettait pas son choix de s'être libéré de ses chaînes. Pas question de mourir ni d'être enchaîné. Krieg était toujours contre Isil et il ne reculait uniquement que lorsqu'elle lui prenait la main.

Krieg était étonné par ce contact dont il n'avait pas l'habitude. Personne ne lui prenait la main généralement. Ce simple contact entre leur main, l'étonna sans qu'il ne sache vraiment quoi faire. Elle lui parla alors et ce qu'elle venait de lui dire risque s'en doute de ne pas trop lui plaire pour les évènements à venir. Surtout si le garde envers qui il a promis de frapper était présent. Krieg accepta néanmoins en hochant la tête. Tout ce qu'il espérait serait qu'il arrive à ne rien faire envers toutes les conditions qu'elle lui demandait.


- Espérons que cela fonctionne jolie minois.

Krieg souriait un peu en reculant pour fermer ses yeux et mettre ses mains derrière son dos afin que les gardes ne s'aperçoivent pas qu'il n'a plus de menottes. Quoi que, avec les chaînes au sol et le trou au plafond, ils pourront s'en doute faire des suppositions. Cependant, il ne ferait rien et espérait pouvoir s'en sortir en suivant les instructions d'Isil. Sinon, pour sûr qu'il fera du remue-ménage afin de s'échapper des geôles de Minas-Tirith. Son sort était maintenant entre les mains d'Isil.
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Ven 8 Mai - 18:26

Jolie minois ? L'un des sourcilles de la jeune femme s'arqua l'air intrigué. Ce devait sans doute être l'effet de cette robe, elle qui n'en mettait jamais. Pourquoi avait-elle décidé d'en porter une si féminine ? Sans doute parce que c'était la seule qu'elle avait pu s'acheter à un prix abordable, pour la seule et unique fois qu'elle allait s'en servir... Elle l'observa fermer les yeux et mimer des mains attachés dans le dos quant un cliquetis familier retentit derrière elle. La porte s'ouvrit à la volée, laissant pénétrer dans la pièce un petit homme moustachu et un garde. L'homme fit un baise-main à Isil qui grimaça sans le vouloir puis il dit.

« On m'a dit que notre prisonnier vous intéressait. Hors, il doit être jugé pour ce qu'il à fait sur ces terres. J'espère que vous avez une bonne raison. Bien. Suivez-moi dans mon bureau.  »
« Je ne vous suivrait que s'il me suit. »

Dit-elle froidement en désignant le prisonnier d'un mouvement de tête. Le petit homme pâlit et regarda le garde avant de prendre une décision. Isil ne voulait certainement pas finir enfermée dans un bureau seule avec un étranger, s'aurait été le meilleur moyen pour faire tomber à l'eau son plan, et le prisonnier ne retrouverait jamais sa liberté.

« Ouvrez la cage. Au moindre mouvement brusque... »

Le garde hocha la tête en signe de compréhension, puis il alla ouvrir la cage, lançant des regard inquiets à son occupant. Isil, priant pour qu'il ne tente rien, attendit que le garde ait finit de le pousser hors de la cage. Puisque Krieg avait les yeux clos, pourquoi pas le faire passer pour aveugle ? Le petit remarqua subitement qu'il n'avait plus de fers, il commença à en prendre une nouvelle pair  dans un coin et s'avança, mais Isil l'interrompit tout en prenant fermement le bras du prisonnier.

« Non. Faites-moi confiance, il n'en a pas besoin, ça le rend nerveux. Vous avez déjà essayé de tenir un lion en laisse ? Non, alors ne tentez rien qui ne puisse nous nuire à tous. Il ne voit rien, vous n'allez tout de même pas lui enlever le toucher...»

Supplia-t-elle presque le regard emprunt d'une fausse tristesse. Il fallait jouer dangereux, et elle le jouerait en adoptant le masque de la femme normale, laissant de côté sa fierté guerrière. Et manifestement, cela fonctionnait puisque le petit homme tourna les talons pour ouvrir la marche. Isil guidait les pas de Krieg à travers un dédale de couloirs et de marches. Elle lui chuchota discrètement.

« Je sais, tu va me dire que t'es pas aveugle, mais joue le jeu et n'essaye pas de t'échapper en courant, je t'en supplie...»
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Dim 10 Mai - 17:27
Krieg s'amusait vraiment à dire des choses qu'elle pourrait mal interprété. Il se demandait les réactions qu'elle pourrait avoir. Bien entendu, ayant les yeux fermés, il ne pourrait pas voir ses réactions, mais essayer de les deviner. Ce qui, dans un sens, serait plus drôle qu'autre chose. Krieg n'oublia pour autant pourquoi il était là et dans quelle situation il se trouvait. Lorsqu'il entendait un homme parler, il respira calmement et sereinement afin de calmer son envie de les frapper pour avoir osé l'enfermer dans une cage. Heureusement, Isil leur parlait et essayait de les convaincre de l'emmener avec eux. Dans un sens pourquoi pas, mais s'il était resté ici, il aurait pu s'évader facilement. Enfin, ce qui est dit est dit.

Krieg resta stoïque et ne bougea pas d'un cheveu. Et ce, même lorsque l'un des hommes s'approchait de lui. Il ne le voyait pas, mais il pouvait sentir plus ou moins l'endroit où il se trouvait. krieg sentait une sorte de sensation différente à un endroit. Fort heureusement, il avait gardé les mains fermées. Sinon, ils auraient s'en doute vu qu'il avait toujours dans l'une d'elles, le clou qui lui avait servi à se détacher. Si jamais cela tournait mal, il pourra toujours s'en servir subtilement pour en planter un avec.

L'explication que donna Isil était plausible et non dénuée de sens. Le comparer à un lion était certes flatteur, mais sa rage d'être cloîtré ainsi était bien pire qu'un lion. Le faire jouer pour un aveugle était une bonne chose, mais certains des gardes savaient qu'il n'était pas totalement aveugle. Krieg avait déjà joué cette carte à un moment donné, mais plus sur le fait d'être malvoyant. Peu après, il fut guidé par Isil qui lui parla en chuchotant.


- À une condition, tu me retourneras cette faveur une fois loin de la cité.

Krieg avait bien des raisons de leur en vouloir et encore plus de les frapper. Cependant, il se retient. Chose rare pour lui.
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Lun 11 Mai - 9:31

L'effronté, il se permettait de lui demander quelque-chose alors qu'elle risquait déjà gros à vouloir le sortir de ce pétrin. Elle ne lui demandait que juste un peut de coopération. Mais quelle idée lui était-elle passé par la tête le jour où elle avait décidé de prendre en charge cette affaire ? Le jeu en valait-il vraiment la chandelle ? Elle mit un peut de temps avant de répondre en murmurant à son interlocuteur, se penchant un peut plus vers lui pour que le garde et le bonhomme ne les entendent pas comploter.

« D'accord, d'accord ! Comme tu veux. Mais si tu es frustré de ne pas avoir tabassé un ou deux gardes tu pourra essayer de te venger sur moi si bon te semble. Seulement, une fois qu'on aura quitté ce bourbier. »

Tandis qu'elle lui exposait son point de vue, ils montèrent un grand escalier de pierre qui semblait effroyablement interminable et froid. Une épreuve très peut pratique pour l'homme aux paupières closes. Même Isil, accrochée à son bras avait du mal à le guider sans qu'il ne bute entre les marches. Intérieurement, l'alfe pestait. Finalement ce n'était peut-être pas une très bonne idée que de lui faire garder les yeux fermés, le pauvre... La blonde frémit lorsqu'elle sentit sous sa main tous les muscles de l'avant bras du prisonnier se contracter alors qu'il mettait le pied sur le dernier pallier. L'esprit d'Isil s'égarait, flottait entre de nouvelles sensation jusque là très étranges. Sous ses fins doigts pâles, elle pouvait sentir combien cette peau était douce. Non pas qu'elle n'ait jamais eut l'occasion de retirer plus souvent ses gants pour se servir de son sens du toucher, mais c'était plutôt qu'elle avait l'impression que tout ce qu'elle avait pu effleurer auparavant n'était que dur, rugueux, froid, sale et couvert de plaies. Il y avait une sorte d’électricité statique, de chaleur réconfortante qui émanait de ce contacte, quelque-chose de presque magique. Mais peut-être que ce n'était qu'une vue de son esprit après tout.

« Nous y somme. J'ai cru comprendre qu'il eut été question d'un certain héritage ? Vous en aviez parlé avant de rentrer dans la cellule... »

Ramenée à la réalité par la voix irritante du vieux moustachu, Isil ne s'était pas rendue compte qu'ils étaient déjà arrivés dans le dit bureau. Le garde referma la porte à double tour derrière eux. Il n'y avait qu'un fauteuil dans lequel prit place le petit bonhomme, un large bureau de bois finement travaillé, quelques tentures par-ci par-là et un épais tapis qui ravit les pieds nues de la jeune alfe. Même pas de chaise pour qu'elle n'y prenne place, tant pi, elle avait l'habitude de rester debout durant des heures. Elle ne s'était pas rendue compte qu'elle n'avait toujours pas lâché le bras du prisonnier...

« Oui. J'ai en ma possession un artefact qui devrait vous intéresser, mais je doute que cela ne suffise à faire libérer mon ami. Permettez-nous de discuter une dernière fois en privé ?»
« Faites donc ! »

Quant il est question d'héritage, il est bien plus évident d'accepter les pour-parler venant d'une belle jeune femme. A moins que cela ne soit que l’appât du gain. Néanmoins, l'homme et le garde s'éloignèrent vers le fond de la pièce face à une large fenêtre et tournèrent le dos aux deux étrangers. Isil leur tourna le dos pour faire face à Krieg, le dévisageant de ses yeux bleu étincelants. C'était repartit pour des messes basses.

« On ne laisse pas filer un prisonnier condamné à mort pour seulement, quelques babioles. Ils me prennent pour une pourriture du noble, grrr. Si on veux être crédible, il faudrait que l'on te trouve une punition... quelque-chose qui les poussent à nous faire confiance...»
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Mer 20 Mai - 5:44
Krieg se retenait de les frapper bien que l'envie était très forte pour lui. Néanmoins, il accepta puisqu'Isil avait accepté de lui retourner la faveur qu'il lui faisait. Ce n'était pas son genre de négocier pour ce genre de chose ni de patienter. Krieg était plus du genre à dire les choses en face et si cela n'allait pas de se venger de façon subtile et radicale. Hélas, ce n'était pas ce qu'il souhaitait ici, d'autant que ce n'était pas ce qui l'aiderait à se faire bien voir.

Marchant toujours les yeux fermés en ayant pour guide Isil, il buta contre une marche en ayant failli tomber. Bien qu'il sût qu'il y avait un escalier, Krieg se montrait prudent en les montants en se soutenant à Isil. Malgré cela, il buta presque à chaque fois contre les marches de l'escalier. Il n'aimait pas cela, se sentir aspirer dans le vide sans pouvoir rien y faire. Bien qu'il jouât le jeu, il grimaçait pus ou moins. Ce n'est que sur le dernier palier qu'il se sentait soulager. D'ailleurs, il ne le su vraiment que lorsque l'un des hommes disait qu'ils étaient arrivés. Krieg marchait donc devant lui en essayant de voir où il allait, bien qu'il ne sût pas où il mettait les pieds. Lorsqu'ils passaient la porte (sans qu'il ne le sache), un homme ferma la porte derrière eux à double tour.

Krieg écouta donc ce qu'il se disait. L'homme souhaitait donc un héritage ? Le seul héritage qu'il possédait, n'était nul autre que son existence. Après tout, il est le descendant des alfes libérés. Il ne devait donc pas s'agir de cela. Néanmoins, lorsqu'Isil parlait, il comprit qu'il ne s'agissait pas de lui. En même temps, il aurait dû s'en douter puisqu'il ne leur avait pas parler d'un quelconque héritage qu'il avait en sa possession. Isil lui parlait alors en messe-basse et l'écouta attentivement. Ce qu'elle venait de dire était loin d'être faux, mais trouver une idée élaborée de suite, ce n'était pas son domaine. Cependant, il en avait une.


- Si ce n'est que cela, fait-ce que tu veux de mon dos.

Krieg laissait un sous-entendu en disant cela. Les punitions sévères s'alliant avec un dos étaient nombreuses et de loin, les moins pires. Cela pourrait peut-être laisser un avant-goût de ce qu'elle pourrait lui faire une fois en dehors du Gondor. Tout ce qu'il pouvait dire maintenant, c'est qu'il s'en remettait à elle. Après tout, moins il en savait et plus il sera surpris. De ce fait, cela sera plus réaliste une fois qu'elle montrera la punition en face des hommes.
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Lun 1 Juin - 8:28

Non, Krieg n'avait pas bien compris où elle voulait en venir. Il n'était pas question qu'elle le rudoie là devant ces hommes. Ça aurait grillé sa couverture et puis elle n'était pas d'humeur joueuse. Ils devaient en finir rapidement avant que leurs plans ne tombent totalement à l'eau. Mais elle nota dans un coin de son esprit, que l'homme aux yeux d'argent s'en remettait totalement à elle, allant carrément jusqu’à lui proposer une manière de le torturer. Dommage que la situation ne lui permettait pas d'en profiter un peut. Elle lui attrapa le menton de ses doigts fin et lui susurra à mi-voix.

« C'est adorable et très tentant tu sais... mais j'ai une meilleur idée. »

Elle relâcha son emprise délicate et se retourna vers les deux hommes du fond de la pièce. Ils s’avancèrent donc. Elle souleva dangereusement un des pans de sa robe de manière à attraper quelque-chose qui était attaché autour de sa cuisse. Manière très sensuelle d'attirer les regards tout en captivant l'attention. puis elle détacha cette chose et la mis dans les mains du petit homme. Il s'agissait d'une tiare de mariage couverte de diamants blancs et d'argent massif.

« La tiare de la dame du premier roi... »
« Nous allons pouvoir convenir d'un arrangement. »
« Certainement ma dame. Mais nous ne pouvons pas laisser ce chasseur de prime revenir sur nos terres. Et vous devez nous certifier que vous l'empêcherait de mettre les pieds ici ! »
« Croyez-vous qu'un esclave puisse désobéir à sa maîtresse ? »

Lâcha-t-elle très convaincante, un rictus sur les lèvres. Déstabilisé, le petit homme ne sut quoi répondre tout de suite. Cela voulait-il dire qu'elle voulait que cette homme devienne son esclave ? Après tout ce n'était peut-être pas une mauvaise chose. L'esclavage pouvait dans certains cas s'avérer plus horrible que la mort. D'un côté cet homme serait libre et d'un autre, il paierai pour ses crimes.

« Krieg Redoran... je vous banni du Gondor. Pour ce qui en est de votre avenir il est sauf pour le moment, du moins, il en appartient à cette dame de le décider. »

Un effroyable frisson parcourut l'échine de l'alfe. En vérité, elle ne voulait pas d'un esclave, elle n'avait pas assez de richesse pour s'en occuper et puis que dirait ses chefs ? Non, ce n'était qu'une stratégie, mais elle n'avait pas eut le temps d'en parler avec le premier concerné. Il allait sans doute lui faire une scène, mais pourvu qu'il attende qu'ils soient sortis de cette prison sinon elle allait vraiment devoir le blesser. Mais tandis que le petit homme discutait avec le chasseur, Isil avait glissé ses petites mains le long de la ceinture du garde et lui avait dérobé un lambeau de tissus noir. Elle le cacha dans son dos, sentant que cela devait sans doute appartenir à Krieg.
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